Un premier défi relevé avec succès

Les paroisses de l’Arve, de Champel-Malagnou et des Eaux-Vives ont fusionné, formant désormais la paroisse Rive gauche. / © Stock
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Les paroisses de l’Arve, de Champel-Malagnou et des Eaux-Vives ont fusionné, formant désormais la paroisse Rive gauche.
© Stock

Un premier défi relevé avec succès

Régionalisation
Les paroisses de l’Arve, de Champel-Malagnou et des Eaux-Vives ont fusionné, formant désormais la paroisse Rive gauche. Ce projet a été longuement discuté afin de susciter l’adhésion.

Depuis plusieurs années, en raison de sa situation financière précaire, l’Eglise protestante de Genève a lancé un processus de régionalisation afin de mutualiser ses forces pour être en mesure de poursuivre sa mission auprès de la population. Les paroisses de l’Arve, de Champel-Malagnou et des Eaux-Vives, toutes issues de la Région Centre-Ville Rive gauche, ont décidé d’aller encore plus loin en fusionnant. Les trois entités ont ainsi créé une seule paroisse, la plus grande du canton.

Ce projet, entamé il y a plus de quatre ans, est le fruit d’un certain réalisme. «Les trois paroisses n’avaient plus les forces pour continuer à avancer seules. Si nous n’avions pas fusionné, il y avait un risque réel que certains lieux soient contraints de fermer. Il était nécessaire de simplifier les structures et de réunir nos forces et nos ressources afin de pérenniser l’annonce de l’Evangile dans tous nos quartiers. Notre projet était ambitieux et les problèmes à résoudre nombreux. Nous avons travaillé d’arrache-pied pour mettre la paroisse Rive gauche sur de bons rails», explique Elisabeth Pictet, vice-présidente du Conseil de la nouvelle paroisse.

Des résistances à surmonter

Le projet a engendré des réticences assez fortes et de nombreuses résistances, notamment de la part de certains paroissiens et paroissiennes. Le groupe de travail, très soudé, a pris le temps pour les convaincre et pour susciter également l’adhésion des collaborateurs salariés. «Nous voulions le soutien des communautés. Nous avons communiqué beaucoup, régulièrement et sincèrement sur tous les aspects de notre projet, par écrit et oralement, lors de rencontres extraordinaires, d’assemblées générales et de discussions à bâtons rompus. Il était important que chacun et chacune saisisse les enjeux et de ne surtout pas créer de fractures au sein des paroisses», précise Elisabeth Pictet.

Le groupe de travail est parvenu à rassurer : tout n’allait pas changer. Bien mieux, en s’unissant, la paroisse Rive gauche allait pouvoir assembler ses forces afin de mettre sur pied de nouveaux projets. Lors du vote qui a eu lieu en septembre dernier, les membres des trois paroisses ont accepté la fusion à une large majorité. 

Apprendre à faire communauté

Des cultes de rassemblement devaient avoir lieu afin de réunir les paroissiens et les paroissiennes pour qu’ils se connaissent mieux, qu’ils apprennent à vivre ensemble l’Evangile et à faire communauté. La crise sanitaire a compliqué les choses puisque de nombreux événements susceptibles de favoriser les liens sociaux ont été interdits ces derniers mois, à commencer par les après-cultes. Mais elle ne fait que retarder ce nouvel élan.

«Avec la fusion, une étape importante a été franchie. Depuis, une nouvelle aventure a commencé. Un travail considérable a déjà été accompli par le nouveau conseil pour unifier nos habitudes et parler d’une même voix. Je sens aujourd’hui beaucoup d’enthousiasme et de bonne volonté. Cela donne confiance pour l’avenir», se réjouit Elisabeth Pictet. 

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