«Le caté se donne et se vit»

Quoi de neuf pour parler de Dieu? / ©DR
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Quoi de neuf pour parler de Dieu?
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«Le caté se donne et se vit»

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Rencontres virtuelles, marionnettes, camp ou encore rencontres hebdomadaires, peu d’activités prennent des formes aussi variées et créatives que l’enseignement de la foi. Fin septembre, une journée aura lieu à Fribourg pour partager les expériences.

«Notre Eglise a réellement quelque chose à apporter aux jeunes et aux familles. Quelque chose de la foi, de la confiance, des valeurs, de l’espérance…», promet Laurence Bohnenblust-Pidoux responsable cantonale « enfance » de l’Eglise réformée vaudoise. C’est cet enthousiasme qu’elle ne se lasse pas de partager dans sa pratique. Pourtant, les chiffres ne sont guère encourageants: la proportion d’enfants inscrits au catéchisme ne cesse de baisser. «En revanche, l’engagement de celles et ceux qui viennent encore est fort et c’est souvent l’engagement d’une famille entière», note Laurence Bohnenblust-Pidoux. Fini le temps où les catéchètes donnaient seulement un enseignement religieux, «le défi pour aujourd’hui c’est d’offrir aux enfants et aux familles des lieux et des temps pour explorer la foi chrétienne avec d’autres. Le caté se donne et se vit», se réjouit la pasteure. 

Des outils pour se construire

«Dans notre canton, nous sommes un peu privilégiés, la question de la religion semble plus naturelle, insérée dans une tradition», relate Nicole Awais, responsable de la formation en catéchèse de l’Eglise réformée fribourgeoise. «Nous pouvons encore proposer le catéchisme dans les locaux scolaires (voir p. 5). Malgré cela, les gens ont encore dans la tête, le caté qu’ils ont pu connaître eux-mêmes», regrette-t-elle. «Aujourd’hui, nous essayons de permettre aux enfants de faire des ponts avec ce qu’ils connaisssent, des connaissances et des compétences qui leur soient utiles pour leur vie et pour leur foi.»

«Notre responsabilité est de permettre aux enfants de faire leur chemin en respectant la diversité», complète Florence Auvergne-Abric, animatrice pédagogique à l’Eglise protestante de Genève. Respect de la diversité qui implique de ne pas renoncer à son identité. «On n’échappe pas au fantasme de la toute-puissance et au fait de se dire: ‹je vais laisser mon enfant ouvert à tous les possibles›, mais en réalité, on ne peut choisir que lorsque l’on a été mis en situation. Un enfant qui choisira un instrument de musique le fera dans le cadre de la sélection que ses parents auront dû faire pour lui», compare-t-elle. 

Multiplication des formes

«Les paroisses cherchent donc à multiplier les offres afin de répondre au mieux aux besoins des familles», constate Laurence Bohnenblust-Pidoux. «Le but, ce n’est pas forcément d’amener des gens au culte ou au caté, mais de permettre au plus grand nombre de vivre quelque chose dans nos Eglises.» Ainsi, des rencontres hebdomadaires traditionnelles au camp annuel, des spectacles, complétées ou remplacées par des activités en lignes, les offres pour les enfants seuls ou impliquant les familles se multiplient. «Nous espérons que la journée du 25 septembre permettra de partager des expériences, de voir ce qui se fait en dehors des frontières de son canton», explique Laurence Bohnenblust-Pidoux. «La catéchèse n’a d’autre choix que d’être dynamique, et de sens que si elle est à l’écoute des besoins des enfants», conclut Florence Auvergne-Abric.

Infos pratiques

«Quoi de neuf pour parler de Dieu?», assises romandes de la catéchèse, samedi 25 septembre, Fribourg . Inscriptions jusqu’au 1er septembre. http://ktkoi.eerv.ch.

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