L’Eglise compte huit nouveaux∙elles prédicateur∙trice∙s

De gauche à droite: Robin Bleeker, Aude Rey et Charles de Carlini figurent désormais parmi les prédicateur∙trice∙s reconnus par l’Eglise protestante de Genève. / ©DR
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De gauche à droite: Robin Bleeker, Aude Rey et Charles de Carlini figurent désormais parmi les prédicateur∙trice∙s reconnus par l’Eglise protestante de Genève.
©DR

L’Eglise compte huit nouveaux∙elles prédicateur∙trice∙s

Théologie
La troisième volée de formation à la prédication a permis à cinq hommes et à trois femmes d’acquérir les connaissances nécessaires à la célébration d’un culte de manière autonome.

Ils et elles sont huit à avoir bouclé avec succès ce cursus d’une année. Leur nouveau bagage liturgique leur permet désormais d’avoir la pleine responsabilité d’une cérémonie entière. Aude Rey et Charles de Carlini nous expliquent leur intérêt pour cette formation, proposée pour la troisième fois déjà par l’Eglise protestante de Genève.

Enseignante de profession, Aude Rey a commencé à enseigner la parole de Dieu à 15 ans… à des adolescent∙e∙s âgé∙e∙s d’à peine deux ans de moins qu’elle. C’est à la faveur de la réduction du nombre de pasteurs dans sa paroisse de La Côte qu’elle a fait partie d’une équipe de laïcs qui a pris en charge, il y a quelques années, les cultes de l’été: «J’ai beaucoup aimé et les paroissiens aussi! Ils viennent souvent me parler après les cultes que je célèbre. J’essaie de partager avec eux ce que ma relation avec Dieu m’apporte et comment elle s’inscrit dans mon parcours de vie.»

Lorsque Aude Rey se renseigne sur la formation, les inscriptions sont sur le point d’être bouclées: «Je ne peux pas m’empêcher d’y voir la main du Seigneur. J’ai appris énormément de choses, cela a été très enrichissant. Nous avons notamment travaillé l’accroche de la prédication, le positionnement des mains et le langage. Nous avons également approfondi des thèmes, comme la sainte cène et l’intégration des enfants durant le culte. Les échanges entre nous m’ont donné de nouvelles ressources, notamment en ce qui concerne la musique.»

Cela fait déjà une dizaine d’années que Charles de Carlini travaille régulièrement sur des textes bibliques afin de préparer des séquences de culte pour la paroisse de Petit-Lancy/Saint-Luc et des méditations à l’Espace Fusterie. Très intéressé par l’étude de ces textes, il a souhaité «approfondir ses connaissances, creuser le sens des textes et en chercher la substantifique moelle» en suivant, tout d’abord, des cours à la faculté de théologie puis par le biais de cette formation. Le contenu a «plus que comblé» ses attentes et le partage avec les autres participant∙e∙s a été l’un des points forts de cette formation.

«Notre groupe était extraordinaire et très collaborant. Travailler ensemble a été une énorme richesse. Nous avons pu confronter nos idées et discuter de nos différentes approches. Si je devais trouver une amélioration pour la prochaine volée, ce serait de renforcer encore la collaboration avec les pasteur∙e∙s», précise Charles de Carlini.

Côté pratique

Dimanche 30 janvier, à 10h, au temple du Petit-Saconnex: culte de reconnaissance et d’envoi des prédicateur∙trice∙s. Après-culte éventuel en fonction de la situation sanitaire.