Espace Fusterie: des portacabines pour maintenir une présence

Voilà à quoi «Le petit Espace Fusterie» pourrait ressembler. / © France Bossuet Rutgers
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Voilà à quoi «Le petit Espace Fusterie» pourrait ressembler.
© France Bossuet Rutgers

Espace Fusterie: des portacabines pour maintenir une présence

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L’équipe ministérielle de la Fusterie se réinventera durant les travaux du temple. Elle proposera des activités dans «Le petit Espace Fusterie», qui sera composé de pavillons de chantier.

La chargée de ministère France Bossuet Rutgers, le diacre Philippe Vonaesch et le comité de l’Espace Fusterie poursuivront donc leurs animations dans une construction provisoire, qui sera située dans l’enceinte même du chantier. L’installation des deux portacabines, liées entre elles, est prévue en même temps que le début des travaux. Elles seront situées du côté de la rue du Rhône, avec l’ouverture sur l’extérieur. Une petite terrasse sera aménagée par la suite.

En temps normal, différentes personnes fréquentent l’Espace Fusterie: des fidèles, des membres de l’Église protestante de Genève, des passants, des touristes, des travailleurs du quartier, des commerçants, des adeptes du shopping, etc. France Bossuet Rutgers et Philippe Vonaesch sont une présence d’Église, mais hors d’un bâtiment: «Le contact est nettement plus facile qu’à l’intérieur d’un lieu de culte. Nous offrons un accueil et une présence différente en même temps qu’un café! Nous sommes disponibles, que ce soit pour donner des informations en lien avec le chantier et l’Église protestante de Genève, sur l’histoire du temple et du protestantisme, ou pour répondre à des questions existentielles.»

Cet emplacement, au cœur de la Cité, est notre force

Le comité de la Fusterie avait envisagé de s’installer dans un autre lieu durant les quatre ans de travaux, avant de décider de maintenir une présence et une visibilité au même endroit. «Nous n’avons, pour l’heure, que peu de repères. Nous nous laisserons donc le temps de l’observation avant de fixer des jours et des créneaux horaires pour l’accueil du public, puis de mettre en place nos activités. En raison du bruit, cela pourra être entre midi et 13h, puis en fin de journée après le départ des ouvriers. Cela s’apparentera peut-être à des afterworks», imagine le duo. Si le programme n’est pas encore définitif, il s’apparentera, à échelle réduite, à ce qui était organisé ces dernières années à la Fusterie, avec notamment des mini- expositions et des temps de recueillement. Des cafés philosophico-théologiques verront également le jour. Les événements prévus à l’extérieur – par exemple de petits concerts – devront être soumis à une autorisation puisqu’ils auront lieu sur l’espace public. «Nous testerons des choses. Nous garderons une certaine souplesse et nous adapterons notre programme aux réalités que nous rencontrerons», précisent encore France Bossuet Rutgers et Philippe Vonaesch.

Des images sur les palissades

Une proposition d’habiller d’illustrations les palissades du chantier existe depuis plusieurs années. Le projet « Jésus à Genève, si lointain, si proche » propose d’exposer sur les bâches des échafaudages de la façade sud un photomontage de l’artiste genevois Jean Stern. Cette oeuvre intègre deux tableaux représentatifs de Genève et des images contemporaines. Il est également prévu de poser des panneaux sur les palissades latérales est et ouest, avec des images d’archives et des textes qui expliqueront le chantier actuel, donneront des éléments historiques et patrimoniaux liés au temple et au contexte historique genevois et décriront les liens entre le temple, la place de la Fusterie et la Cité.

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