Tant de choses à vivre et à voir

© Paul Jeffrey / COE
i
© Paul Jeffrey / COE

Tant de choses à vivre et à voir

RESSENTI
Souvent comparée à l’ONU, cette assemblée pourrait aussi être qualifiée de ‹Paléo festival des chrétiens›.

«Je suis un peu sensible, j’ai eu la larme à l’œil durant la célébration de ce matin», reconnaît ce pasteur romand, très touché par un acte symbolique qui a eu lieu lors de la deuxième rencontre de prière du matin. Des personnes issues de différentes régions ont apporté un peu d’eau dans des contenants artisanaux de leurs régions respectives. Ces liquides ont été versés dans un même récipient, symboles à la fois du baptême commun et de cet élément qui apporte la vie partout sur la planète. Et de manière générale, nombreux sont ceux pour qui ces moments de prière représentaient un temps fort. 

Les repas étaient aussi des moments passionnants. Les grandes tablées des différentes cantines amenaient forcément à entamer des conversations: souvent les échanges se limitent à une courte présentation, «je viens de tel pays et je suis actif dans tel ministère», mais parfois la discussion démarrait sur des sujets aussi variés que le rôle que joue l’Église dans nos cultures respectives, l’un ou l’autre moment fort de l’assemblée ou… la variété des tenues portées. 

Car, avouons-le, c’est bien là un des premiers chocs de cette assemblée: cols romains portés sur des chemises de toutes les couleurs, jupes droites des hommes du Pacifique, costumes et boubous multicolores souvent découpés dans des tissus aux motifs d’une Église, et bien sûr robes liturgiques endossées avec des bonnets ou des couvre-chefs aux formes multiples. La diversité des tenues est presque aussi importante que la diversité des doctrines! Les délégués sont aussi en représentation, il ne faut pas l’oublier.