En qui j’espère?

En qui j'espère? / ©iStock
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En qui j'espère?
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En qui j’espère?

24 octobre 2022
Espérance
En quoi ou en qui les ados et jeunes adultes placent-ils leur espérance, leur énergie, leur confiance? Sur qui comptent-ils, maintenant et pour leur futur? Nous avons posé la question à de jeunes protestants.

Une promesse biblique

«Je place mon espérance dans le fait que Jésus-Christ reviendra. C’est une vérité biblique qui m’aide à espérer dans les temps que nous vivons.

Il y a les troubles écologiques, les incertitudes économiques et sociales avec la guerre. Cela m’aide à avancer que de savoir que quelque chose de plus beau viendra après.

En même temps, nous sommes quand même appelés à nous engager ici et maintenant, car c’est maintenant qu’il faut préparer ce qui viendra après.

En deçà de cette espérance sur le long terme, au jour le jour, ce qui m’aide, c’est d’avoir une certaine routine qui structure mon temps.

Si je n’avais pas un travail, je devrais trouver d’autres objectifs, d’autres moyens de servir où je suis pour me motiver à sortir du lit chaque matin. »

Jérémie, 27 ans, Neuchâtel

Ma meilleure amie

«Ma mère, mon père, ma famille en général, surtout ma grand-mère. Et j’ai une très très bonne copine d’enfance qui habite à Zurich depuis longtemps. Comme on se voit pas beaucoup, je sais que je peux lui faire confiance. J’apprécie sa personne, mais c’est plus profond que ça, c’est comme si c’était ma soeur.

On essaye de se voir chaque année, maintenant ça fait un an que je l’ai plus vue, mais c’est pas très important. Elle manque, mais j’ai pas besoin de lui parler, je sais que ça existe toujours, ce lien. Je peux la perdre de vue pendant dix ans et ce sera toujours pareil. Je ne sais pas comment cette amitié est venue.

Quand j’étais petite elle, a déjà déménagé à l’âge de 4 ans dans un autre quartier, puis à 6 ans à Zurich. Je savais que c’était ma meilleure amie. C’est resté. A l’époque, comme je n’avais pas de téléphone, on s’envoyait toujours des cartes, des lettres avec des stickers, des photos… et ça pendant des années! Ça crée des liens forts.»

Sophie, 16 ans, Genève

Le sport

«Le sport, parce que ça a toujours été un endroit où c’était bien, même s’il y a des entraînements compliqués. Ça fait du bien physiquement, mentalement, c’est endroit où, qu’importe qui tu es, tu seras toujours mis dedans, que ce soit pour voir du sport ou en faire.

Tout le monde est là pour ça et s’en fiche de qui tu es et à quoi tu ressembles. J’ai fait du sport de mes 5 à mes 15 ans.

Depuis mes 12 ans, mon père a commencé à m’emmener aux matchs de hockey et depuis je vais à tous les matchs. J’ai fait du hockey, du badminton, du basket, du ping-pong, de la natation jusqu’à mes 15 ans, où j’ai eu un problème au genou. Et je fais du e-sport aussi, comme League of Legends. Le sport physique, c’est pour se dépenser, se relâcher, et l’e-sport, c’est beaucoup plus pour la cohésion, le travail sur soi-même et le mental.»

Malo, 17 ans, Genève

Les animaux

«Pas l’être humain, sauf peut-être ma famille et quelques amis sur lesquels je peux compter, mais très peu, vraiment très peu. Je dirais surtout les animaux.

J’aimerais travailler dans ce domaine. Eux, ils ne peuvent pas mentir, ils sont vrais. S’ils t’aiment pas, tu le sauras, s’ils t’aiment bien, tu le sauras vite aussi. Et du coup, comme ils ne peuvent pas mentir, je trouve que tu as la plus belle relation, il n’y a pas de jalousie, pas de secrets. Les relations humaines, elles sont très compliquées, beaucoup de mensonges, de non-dits…»

Anna, 16 ans, Genève