Une étape vaudoise pour la via Francigena

De gauche à droite: Anne Brasey, Christian Schülé, Gaëtan Tornay, (président de l’ASVF), Massimo Tedeschi (président de l’association européenne), Jean-François Tosetti, Jacques Chevin. / © ASVF
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De gauche à droite: Anne Brasey, Christian Schülé, Gaëtan Tornay, (président de l’ASVF), Massimo Tedeschi (président de l’association européenne), Jean-François Tosetti, Jacques Chevin.
© ASVF

Une étape vaudoise pour la via Francigena

Marche
Née en mai 2022, l’Association suisse de la via Francigena vise à valoriser la portion vaudoise de l’itinéraire.

Il y a bien d’autres chemins que ceux de Compostelle! La Suisse romande et le canton de Vaud sont traversés par toute une série d’itinéraires historiques actuellement réhabilités par des bénévoles passionné·es. Ces dernières années, les itinéraires des huguenots et des vaudois du Piémont ont ainsi été balisés et mis en valeur par l’association éponyme. Un guide a même été édité pour en parcourir trois tronçons : Coppet-Morges, Morges-Concise et Morges-Morat (par la Broye).

C’est au tour de la via Francigena de renaître. Désigné itinéraire culturel européen en 1994 par le Conseil de l’Europe, ce tracé relie les villes de Canterbury (Angleterre) et Rome, reprenant notamment le tracé de Sigéric, archevêque de Canterbury, qui effectua le trajet en 990, récapitulant ses 79 étapes en un document. Depuis 2019, l’itinéraire se poursuit jusqu’à Santa Maria di Leuca, à l’extrême sud de la péninsule italienne. Le sentier traverse la Suisse en entrant par le col de Jougne ou Sainte-Croix pour rejoindre Orbe, Cossonay, Lausanne, Vevey, Aigle, Saint-Maurice, Martigny, Orsières, Bourg-Saint-Pierre et le col du Grand-Saint-Bernard.

Les communes concernées sont unies dans une association dédiée qui souhaite mener des projets concrets de promotion (flyers, site internet, réseaux sociaux, newsletter, etc.), mais aussi des animations comme des marches guidées. «Elle veut en outre devenir un trait d’union entre les acteurs publics et privés afin de renforcer l’accueil des randonneurs, qui doit être au centre de nos préoccupations», explique son président, Gaëtan Tornay. Création de gîtes, entretien de chemins, ouverture des monuments sont notamment des sujets de discussion. On estime à 50 000 le nombre de marcheurs sur l’ensemble du parcours européen en 2019.

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