Cheminons ensemble

Joël Burri / ©Max Idje
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Joël Burri
©Max Idje

Cheminons ensemble

Editorial
A Pâques, les chrétiennes et les chrétiens célèbrent la résurrection du Christ crucifié, le passage de la mort à la vie.

Cette affirmation que l’on vous a peut-être transmise jadis en famille ou au catéchisme est opaque pour un nombre croissant de nos contemporains : tant la pratique spirituelle que les savoirs liés à la foi peinent à se transmettre d’une génération à l’autre. Cette chaîne qui nous relie à ceux et celles qui ont vécu avant nous depuis près de 2000 ans, bien souvent, se rompt aujourd’hui.

Peur d’imposer sa foi ou refus des enfants comme des plus grands de dégager du temps pour entendre ce message? Les raisons de cette panne de transmission restent bien mystérieuses. Si l’enjeu est vraiment de respecter la liberté de croyance de chacune et chacun, il faudrait se souvenir aussi que l’on ne peut pas choisir sans connaître. Raison pour laquelle, sur le terrain, ministres et laïques réinventent les façons de transmettre tant la bonne nouvelle que le mystère de Pâques.

Ainsi, quel que soit notre âge, quelle que soit notre pratique religieuse, Pâques devrait nous interpeller. Cette fête pourrait être l’occasion de nous arrêter sur les questions du sens de la vie et du pourquoi de la mort. Les Eglises réformées ne donnent pas de réponse unique à ces questions existentielles. Mais, dans une société où l’on laisse de moins en moins de place à ces interrogations, les paroisses restent des lieux nécessaires où chacune et chacun peut s’interroger et cheminer en communauté avec ses doutes et ses espérances.

La rédaction vous souhaite de joyeuses Pâques!