C’est une soirée qui rassemble toujours beaucoup de monde, jusqu’à 900 personnes. Depuis près de quinze ans, une veillée œcuménique de prière intégrant les chants de Taizé a lieu tous les premiers dimanches de novembre à la cathédrale de Lausanne, en partenariat avec la communauté des Eglises chrétiennes dans le canton de Vaud. «C’est la seule prière avec les chants de Taizé qui se vit de manière aussi large dans notre région», explique Timothée Reymond, pasteur du lieu. Préparée par une petite équipe rassemblant protestants et catholiques, la prière est organisée autour de chants, d’un psaume et d’une lecture biblique, d’un temps de silence et d’une intercession. Une heure, mais une heure vécue de façon particulièrement intense. «Les personnes qui viennent sont souvent très attentives, aiment prier et méditer au moyen de chants. Elles aiment aussi les temps de lecture et de silence», poursuit le ministre. A l’heure où l’on avance parfois rapidement le lieu commun selon lequel «les Eglises se vident», la popularité de ce type de prière commune interpelle. Qu’est-ce qui explique la «formule magique» de Taizé? A Lausanne, un autre endroit permet de vivre cette spiritualité méditative régulièrement: l’Eglise Saint-Laurent. Des prières avec des chants de Taizé y ont lieu tous les mercredis à 18h30 et chaque dernier dimanche mensuel à 19h. Un temps toujours vécu de manière ouverte et œcuménique.