Sommet pour la paix: optimisme réservé des responsables religieux

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Sommet pour la paix: optimisme réservé des responsables religieux

8 septembre 2000
Certains chefs de file de l'œcuménisme dresse un constat en demi teinte du "Sommet du millénaire pour la paix dans le monde" qui a réuni un millier de dirigeants religieux à New York à la fin du mois d'août
S'ils admettent que le Sommet pourrait déboucher sur des résultats positifs - les responsables religieux ont signé un "engagement en faveur de la paix mondiale", ils critiquent aussi le caractère pesant et trop flou de cet événement. Le théologien sri-lankais S. Wesley Ariarajah a évoqué avec une certaine résignation la rigidité de la rencontre, les débats longs, décousus et répétitifs, et le fait que les prières et les discours avaient souvent dépassé le temps imparti. Le professeur Ariarajah a ajouté que le Sommet avait dû tenir compte des réalités politiques des Etats membres. A l'exemple de la controverse soulevée par la non invitation du dalaï-lama, leader des bouddhistes tibétains en exil, de peur d'offenser la Chine. Le dalaï-lama a finalement été invité pour les deux derniers jours du Sommet, mais il a décliné l'invitation. Et quand un groupe de bouddhistes tibétains a pris la parole, les délégués chinois ont quitté la salle. Quant au Secrétaire général du Conseil Œcuménique des Eglises, Konrad Raiser, il a reproché au Sommet son manque général d'orientation et de profondeur.