Durant plus de trente ans, Exodus a prétendu que l’homosexualité se développait à la suite d’expériences de vie négatives, telles que les abus sexuels. Jugeant cette orientation sexuelle contraire à l’enseignement de la Bible, cette association prônait l’idée qu’elle pouvait être «guérie» par la prière et les conseils.

Si Alan Chambers a changé d’opinion, c’est parce qu’il pense, depuis peu, que l’amour de Dieu va au-delà de l’orientation sexuelle. «Quiconque se réclame de Jésus Christ est chrétien», a déclaré l’ancien président de l’Association au magazine The Atlantic, un mensuel culturel américain. De plus, dans une interview télévisée, Alan Chambers a indiqué que 99 % des gens ne peuvent pas changer leur orientation sexuelle.

La dissolution d’Exodus a suscité les critiques des prédicateurs conservateurs. Par exemple, le théologien baptiste Albert Mohler a reproché à Alan Chambers d’avoir «capitulé devant les valeurs prônées par la société». Des associations de psychologues avaient pour leur part condamné la «thérapie réparatrice» préconisée par Exodus. (FNA-55)