Jeune et pasteure - La théologie, une formation humaniste

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Jeune et pasteure - La théologie, une formation humaniste

Caroline Witschi
8 mars 2024
Chaque mois dans Echo magazine, la pasteure stagiaire à la paroisse de Haute-Birse et dans le Par8 Caroline Witschi fait part de ses réflexions de jeune future ministre.

Je raconte souvent que c’est une série de hasards qui ont fait de moi une pasteure. Après l’école obligatoire, j’ai choisi de faire une maturité en biologie-chimie. Pas vraiment destinée à faire de la théologie, toutefois l’option complémentaire « sciences des religions » me passionne.

Je visite dès lors des universités en fonction de mes passions du moment : les langues, l’histoire, la philosophie. Rien ne satisfait toutes mes envies. La faculté de théologie tient un stand dans mon lycée durant un jour de présentations des différentes universités. Peu de gens devant, je m’approche. Ici, tout me plaît : sciences des religions, philosophie, hébreu, grec, histoire. Je me lance : « quels sont les débouchés, à part pasteur ? ». « Les études de théologie se veulent humanistes. Elles ouvrent beaucoup de portes, même s’il est nécessaire d’ajouter parfois une formation ».

Cette réponse vague ne me satisfait pas entièrement. Je vais m’inscrire et voir par moi-même. Lors de mes premières années de Bachelor à Lausanne, je disais que j’aimerais bien travailler dans les médias, le journalisme ou l’enseignement. Le rêve ultime était de dire « je pourrais travailler dans une maison d’édition ».

Au fond, je pensais « j’aimerais bien être pasteure ». En Master à Berne, le chemin se dessine presque tout seul. La fin des études approche, il est plus clair pour moi d’assumer cette volonté. En fait, « je veux être pasteure », sans fermer aucune autre porte d’ailleurs.

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