Bellelay: offrir un cadeau de Noël aux réfugiés sur le retour

i
[pas de légende]

Bellelay: offrir un cadeau de Noël aux réfugiés sur le retour

22 décembre 2023
Une fête de Noël est organisée le 27 décembre au centre de retour pour les familles de Bellelay par la pasteure Françoise Surdez, aumônière sur le lieu depuis six mois. Dons, bons cadeaux, vêtements et jouets sont les bienvenus.

Musique, conte, détente, partage de chants, de douceurs exotiques et de boissons permettront à la vingtaine de réfugié·es, dont une moitié d’enfants, de vivre un Noël festif malgré la situation plus qu’incertaine dans laquelle ils et elles se trouvent. « Les requérants d’asile sur le retour sont les plus précaires des précaires, les plus oubliés des oubliés. Pourtant depuis six mois que je les rencontre en tant qu'aumônière, je suis émerveillée de leur faculté de résilience, de leur courage et de leur profondeur spirituelle », note la pasteure Françoise Surdez. Le conte parlera d’une étoile pas comme les autres qui cherche à trouver sa place, un récit de Noël basé sur la diversité et l’unicité. Le musicien portugais Paulo Dias de Tavannes accompagnera la rencontre. Les biscuits de Noël seront préparés par les réfugiés.

Celles et ceux qui désirent faire un don ou un cadeau peuvent s’adresser directement à la pasteure Françoise Surdez au 032 481 20 05 (répondeur) ou Marianne Garcia, 079 365 42 43. Tous les dons sont les bienvenus : argent cash, bons Lidl ou Migros de 20 à 30 francs, vêtements chauds, couvertures, doudous, jeux, livres et autres... Les réfugiés auront déjà beaucoup de chocolats gracieusement offerts par l’entreprise Camille Bloch. Merci de déjà emballer les cadeaux afin de faciliter la tâche de l’équipe de bénévoles.

Pour rappel, depuis l’été 2022, une vingtaine de réfugié·es sur le retour, dont une moitié d’enfants, vivent dans la maison du personnel de l’ancienne clinique psychiatrique de Bellelay. Ils et elles étaient auparavant logé·es dans des baraquements à Bienne-Boujean, sous l’entrée d’autoroute. La ville de Bienne ayant refusé de prolonger l’exploitation du centre de retour, cette solution provisoire a été trouvée par le canton de Berne afin qu’une partie des enfants puissent continuer de suivre un enseignement obligatoire dans les établissements scolaires francophones de la région.