La Marelle: un nouveau directeur et un financement stabilisé

La troupe se produit sur de nombreuses scènes en Suisse romande et ailleurs. / ©SimonSkafar/iStock
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La troupe se produit sur de nombreuses scènes en Suisse romande et ailleurs.
©SimonSkafar/iStock

La Marelle: un nouveau directeur et un financement stabilisé

THÉÂTRE
Le comédien Pierre-Philippe Devaux a été nommé nouveau directeur de la compagnie de La Marelle. Il succède à Séverin Bussy. Quant à la compagnie, elle voit son financement stabilisé.

Pierre-Philippe Devaux photographié par Carlotta Forsberg

Formé auprès de la Compagnie Sketch-Up à Marseille, Pierre-Philippe Devaux a pris ses fonctions en septembre. Ce comédien aussi à l’aise dans les seuls en scène qu’à plusieurs est aussi auteur et metteur en scène. Il a notamment écrit et mis en scène Je n’avais jamais vu la mer, spectacle sur l’histoire de son père durant la guerre d’Algérie. Pierre-Philippe participe régulièrement au festival d’Avignon avec ses créations. Et s’exprime aussi à travers des webséries (Paroles en l’air, Karl et Lolo,…).

Pour la compagnie vaudoise, l’arrivée de cet homme de théâtre chevronné est une bonne nouvelle. En effet, après le départ de Séverin Bussy, —deux ans après avoir pris son poste—, La Marelle s’était retrouvé en plein questionnement, après avoir été dirigée pendant plus de dix ans par Jean Chollet qui officiait également au Centre culturel des Terreaux et a depuis fondé son propre lieu de théâtre: le Bateau-Lune.

Plusieurs interrogations concernaient notamment le financement de la Marelle. Celui-ci semble désormais assuré: la Conférence des Églises romandes a récemment accepté le principe d’un soutien annuel de 40’000 francs annuels.

Et l’EERV, Église protestante réformée du canton de Vaud) précise que la compagnie a la possibilité de demander, par année et par spectacle, une subvention supplémentaire. «Nous accordons jusqu’à 10’000 francs pour un spectacle par année, pour une organisation spécifique et le choix de cette organisation change chaque année», explique le conseiller synodal Emmanuel Jeger. En-dehors de cette aide spécifique, «le plafond des subventions standard pour un spectacle est de 5000 francs.»