Signes du divin ou découvertes intérieures

Pâques raconte un phénomène surnaturel: une résurrection. Le miracle a longtemps structuré le christianisme, autant qu’il l’a divisé. Aujourd’hui, la notion n’a pas disparu – mais elle se métamorphose.
Ressources supplémentaires

Il y a du rire dans le miracle!

Du latin miraculum: objet d’émerveillement. Le terme désigne un phénomène extraordinaire, dépourvu d’explication scientifique, vu comme échappant aux lois de la nature, et attribué à une puissance divine – accompli par elle ou par un intermédiaire.

Etymologiquement, le terme viendrait de mirari, «s’émerveiller, être étonné», figurativement «considérer, estimer», de mirus, «merveilleux, étonnant, incroyable», voire antérieurement de *smeiros, dérivé de *smei, «sourire, rire», source également du sanskrit smerah, «sourire», du grec meidan, «sourire», du vieux slave ecclésiastique smejo, «rire».

Les mots grecs rendus par «miracle» dans les bibles anglaises étaient semeion, «signe», teras, «merveille», et dynamis, «puissance», qui ont été respectivement traduits dans la Vulgate par signum, prodigium et virtus

 

Aller plus loin

  • L’Eglise face aux miracles. De l’Evangile à nous jours, Patrick Sbalchiero, Fayard, 2007: une somme et l’ouvrage historique de référence sur la thématique.
  • Chronicles of a Wandering Saint, Tomás Gómez Bustillo, 2023: dans ce film, un faux miracle transforme la vie et le statut d’une retraitée dans une petite communauté rurale d’Amérique centrale. Un bijou d’humour et de poésie, présenté au Vevey Funny Film Festival en 2023.